Le terme de burn out (épuisement professionnel) apparaît pour la 1ère fois en 1969. D’après l’OMS, il se caractérise par « 1 sentiment de fatigue interne, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».

Il apparaît en priorité dans les métiers à forte sollicitation mentale, émotionnelle et affective (ex. : métier du soin et de la santé), aux postes à responsabilité ou quand les objectifs sont contradictoires, difficiles à atteindre, voire irréalisables.

Au moins 100 000 Français touchés par le burn out

Quelque 100 000 personnes seraient touchées en France selon un rapport de l’Académie de médecine daté du 26 février 2016.

Pact conseils intervient régulièrement, dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie au travail, sur des situations collectives ou individuelles, en préventif comme en « post burn out » lorsqu’un collaborateur réintègre l’entreprise.

Les personnes les plus à risque sont celles qui s’investissent beaucoup, intellectuellement et émotionnellement, dans leur travail. Elles peuvent ainsi créer, inconsciemment, une relation « symbiotique » (de dépendance) avec l’organisation (sentiment d’appartenance ou renforcement identitaire) ou le manager (effet pygmalion).

Il faut bien sûr être au moins 2 pour construire une telle relation ET surtout pour l’éviter !

Le collaborateur peut facilement se laisser déborder par le « jeu pervers » du stress. Stimulant au départ, il maintient un niveau de performance optimal et d’enthousiasme.

Cette excitation cérébrale peut rapidement se transformer en frénésie, impatience voire fatigue, le cerveau s’auto protège et inhibe le fonctionnement de sa « mémoire active », vital pour la compréhension, l’élaboration et la prise de décisions, le raisonnement et l’apprentissage.

Travailler sur la conscience de soi, l’indépendance et l’optimisme

Nos recherches sur l’Intelligence émotionnelle mettent en évidence 3 critères sur lesquels travailler avec le collaborateur concerné :

  1. Conscience de soi émotionnelle (compréhension de ses émotions et de leurs effets)
  2. Indépendance (autonomie, absence de dépendance émotionnelle)
  3. Optimisme (attitude et conception de la vie positive)

L’entreprise et les managers ont l’obligation de s’emparer de ce sujet ; nous avons identifié 3 axes principaux :

  1. Détecter au plus tôt des changements de comportement ou d’attitude, des erreurs, des retards… ou tout autre stimuli reflétant un dysfonctionnement
  2. Renforcer les 3 principaux leviers de cohésion d’équipe :

le sens commun et partagé

la contribution de chacun dans l’atteinte du projet collectif

la solidarité entre les membres de l’équipe

  1. Favoriser un climat protecteur (règles et principes collectifs, valeurs du groupe) et permissif (droit à l’erreur, transparence)

Pour certains de nos clients, nous allons encore plus loin en travaillant avec eux sur la pleine conscience et sur l’hygiène de vie.